La mobilité douce est en enjeu que la Ville de Villefranche. En lien étroit avec la Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône, l’aménagement pour une mobilité douce sur le territoire est en cours.
Comme toutes les villes de France, Villefranche a succombé pendant des décennies à la politique du tout voiture. A la clef, le risque d’asphyxie de son hypercentre et le frein aux modes de déplacement doux.
Toutefois, la Ville de Villefranche et la Communauté d’Agglomération Villefranche Beaujolais Saône ont pris la mesure de l’enjeu. Ainsi, la collectivité a mis en place plusieurs projets afin de rendre la ville plus apaisée en matière de mobilité.
En 2013, la rue Nationale et les rues adjacentes ont été classées zone 30 afin de permettre la sécurisation des modes de circulation plus vulnérables face aux déplacements motorisés. En prime, une diminution des nuisances sonores.
Le réseau de transports en commun Libellule, qui relève de la compétence communautaire, offre une desserte régulière des différents secteurs du territoire ainsi que des services de Transport à la demande, afin de répondre aux besoins des usagers.
Enfin, les deux collectivités territoriales développent depuis plusieurs années un Plan vélo. Au fil des années budgétaires, ce plan étend le réseau caladois de voies cyclables dans lequel des voies express sécurisées tiennent une place de choix. De même, la requalification des rues prend dorénavant en compte la place des déplacements doux. Dans tous les cas, il s’agit de faciliter la cohabitation entre les différentes catégories d’usagers.
Les initiatives comprennent également la mise en place de modules de box sécurisés pour vélos et trottinettes à la gare et à l’écoquartier Monplaisir, la création de stations publiques d’entretien pour vélos en ville, l’augmentation du nombre d’arceaux de stationnement et le soutien financier à l’achat de vélos (aide de la CAVBS).